Le préfet de l’Ardèche, Thierry DEVIMEUX, la présidente du CASDIS07, Sandrine CHAREYRE et le responsable national du développement des Bons Samaritains, Laurent ISTRIA signent ce vendredi 12 mars la convention de mise à disposition de l’application « Le Bon Samaritain ».
En France, 50 000 personnes meurent chaque année d’un arrêt cardiaque. Les temps est un facteur décisif qui détermine les chances de survie. Après 4 minutes, on estime que pour chaque minute écoulée, le taux de survie diminue de 10 %. Ainsi, il est essentiel que les témoins d’un arrêt cardiaque puissent appeler les secours et commencer la réanimation.
C’est dans ce contexte que le dispositif « Le Bon Samaritain », premier service communautaire national d’alerte à distance, s’est créé afin d’améliorer la survie à l’arrêt cardiaque et aux détresses vitales en France. Aujourd’hui, ce réseau communautaire de plus de 120 000 bénévoles « bons samaritains » est présent sur 60 départements métropolitains.
Ce réseau de secouristes volontaires est gracieusement mis à disposition du grand public et des professionnels de l’urgence (Pompiers et SAMU) via l’application smartphone gratuite « Staying Alive ». L’application permet d’alerter et d’engager une communauté de bénévoles, avant l’arrivée des secours, pour gagner de précieuses minutes et ainsi sauver des vies.
Lors d’un arrêt cardio-respiratoire, le centre de transmission de l’alerte (CTA) engage les secours publics et l’application permet au CTA de géolocaliser et de prévenir les secouristes bénévoles disponibles. Le bon samaritain à proximité pourra repérer grâce à l’application le lieu où se trouve le malade et l’application lui indiquera la position d’un défibrillateur automatique externe.
La convention signée ce jour permet de mettre à disposition du SDIS 07 un accès à un serveur dédié permettant de gérer le réseau des Bons Samaritains en Ardèche. L’application compte d’ores et déjà 406 bons samaritains dans le département.
Tous les citoyens peuvent jouer un rôle en téléchargeant l’application « Staying alive ». Si un bon samaritain est titulaire d’un diplôme de secouriste, il pourra aller directement sur les lieux pour prodiguer à la personne les premiers secours. Si le bénévole n’a pas de notion de secourisme, il pourra aller chercher le défibrillateur à proximité pour faire gagner du temps au secouriste déjà sur place.
Retrouvez toutes les informations sur : https://www.bon-samaritain.org/fr/
Source : Préfecture de l'Ardèche
